Les Chroniques de Cam, Camille,
Depuis le temps que nous l’attendions, ce fameux concert du 31 mai ! Hier soir, le chœur voyageur a ressorti tous ses plus grands succès et s’est produit sur la scène du Pin Galant de Mérignac de 20h à 22h. Au diable le suspens, j’annonce : ce fut un triomphe, un moment inoubliable, une prestation à couper le souffle et courbaturer les zygomatiques.
En première partie, le chœur au complet – ses anciens membres compris – a interprété une dizaine de chants de toutes catégories, du lyrique à la variété. Boas de plumes, perruques, palmes, lunettes de soleil, clameurs… Sur la scène régnait une sorte de grande débandade parfaitement organisée : être capable d’un tel professionnalisme et de tant d’humour à la fois relève du grand art. On tremble un peu, on rit beaucoup. Devant un public en effervescence, nos choristes préférés ont interprété une chanson Disney (Prince Ali, oui c’est bien lui...), un tube de The Buggles (Video killed the radio stars), un pot pourri des plus grands airs d’opéra, un air célèbre de Charles Gounod (Ah, je ris de me voir si belle en ce miroir !), et beaucoup d’autres trésors musicaux arrangés avec un (gros) brin de folie.
Attention, ce n’est pas tout ! En deuxième partie, une centaine de personnes assises dans le public se sont levées comme d’un seul homme – l’expression est tellement belle, peu importe que la réalité ait été un peu plus laborieuse… – et ont rejoint la scène sur un air norvégien : j’ai nommé… les participants au stage de début mai ! Ces quelques jours d’apprentissage convivial ont fait l’objet d’une chronique sur ce même blog et m’ont permis de vous présenter le chœur voyageur avec tout l’enthousiasme requis pour cet exercice.
Le résultat de ce stage fut pour le moins concluant : le public en témoigne ! Là encore, l’humour était de mise, avec en particulier un arrangement de la pêche aux moules (promue au rang de « Fugue marinière »). Si la plupart des morceaux interprétés ne sollicitaient que peu de mouvements, certains au contraire nécessitaient une gestuelle bien précise : il nous est donc arrivé d’imiter la pluie avec nos mains ou de battre le rythme avec nos pieds. Et laissez-moi vous dire que quand cent soixante personnes se mettent à frapper du talon sur scène, cela fait un vacarme de tous les diables !
Bref, ce fut un concert magnifique, drôlissime, mémorable. En prime, les couleurs vives étaient à l’honneur, entre les chemises bariolées des choristes et la grande variété des éclairages et des décors : un régal pour la vue, pas seulement pour l’ouïe !
Ainsi, je pourrai désormais dire que j’ai côtoyé le chœur voyageur et gesticulé sur une scène devant mille trois cents personnes. Deo gratias !
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Source : leschroniquesdecam.over-blog.com