Le Résistant, l’hebdo de la région Libournaise n°3513,
Castillon-La-Bataille, Église Saint-SymphorienL’Eglise Saint-Symphorien a vécu samedi dernier un double événement. Culturel, d’abord en recevant dans son choeur le tableau du Saint-Sacrement rénové par Agnès Barroso, puis en faisant vibrer
le chant choral pour un public de mélomanes comblés.L’association des Amis de l’église Saint-Symphorien en initiant ces deux bonheurs, peut être fière de sa persévérance, au service de l’édifice catholique castillonnais. Le président Jean-Claude Ducousso et le conseiller général Guy Marty surent tenir les propos de circonstance, l’un pour remercier les 160 spectateurs et ceux qui contribuaient à ces deux réussites, l’autre pour souligner que quand on veut réellement protéger le patrimoine que les anciens nous ont légué, en travaillant, en défendant les dossiers, on peut arriver à des résultats utiles pour sauvegarder les richesses historiques.
Quant à la chorale bordelaise « le Choeur Voyageur », ce fut un acte d’état de grâce, tant la qualité, l’énergie, la beauté, la sonorité, le talent, les sourires radieux communicatifs, des choristes provoquèrent plus d’une heure de réel et profond bonheur, pour toute l’assistance enchantée. Un public composé de mélomanes, de choristes locaux, d’amis de l’église Saint-Symphorien, qui ne tarissaient pas d’éloges pour« le Choeur Voyageur» et ses chanteurs, car ce public avait vraiment le sentiment d’avoir partagé des moments d’intenses émotions musicales.
Le père Jérôme Couget, lui-même mélomane, fut un des premiers à venir féliciter Alexis Duffaure qui dirigeait avec brio les oeuvres qui, de la Renaissance aux chants contemporains en passant par des morceaux revisités, emplissaient son église de vibrations à la fois mystiques et profanes, et dont la nef de Saint-Symphorien se souviendra longtemps.
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